Les pré-requis d’un hébergement WordPress
Un site fait avec le CMS WordPress a comme caractéristique de pouvoir être hébergé pratiquement chez n’importe quel hébergeur.
Bien sûr, il faut une base de donnée.
Certains geeks s’amusent à installer WordPress sur des environnements un peu exotiques mais dans la plupart des cas, on utilise un hébergement Linux avec Apache, Php et MySQL, un minimum de mémoire RAM d’au moins 512 Mo et un espace au minimum de 100 Mo pour les données (même si il est plus que conseillé d’avoir plusieurs Go).
Au fil du temps et des versions, WordPress nécessite des versions elles aussi nouvelles de Php et MySQL. Actuellement, il est nécessaire d’avoir une version de MySQL ultérieure à la 5.6 et une version PHP elle aussi supérieure à la 5.6
4 hébergements possibles
On distingue en général 4 types d’hébergements possibles pour un site WordPress : l’hébergement gratuit, mutualisé, cloud et en serveur dédié.
Un hébergement gratuit peut être intéressant pour un tout petit site, sans trop de visites. En effet, la mémoire allouée est y est en général faible, ainsi que le volume des données. Toutefois, un hébergement gratuit force à accepter des publicités un peu partout sur le site… sans évidemment qu’on en touche le moindre revenu. Dans le cas où votre site se satisfait d’un hébergement gratuit, pensez plutôt à héberger votre site sur wordpress.com ou sur blogger ou autre service en ligne. Il est à noter qu’en coût global, comme un hébergement gratuit ne fournit pas un nom de domaine propre, vous aurez à payer ce dernier. Au final, l’hébergement gratuit vous coûtera une dizaine d’euros par an, soit quasiment un hébergement mutualisé basique. Pour quelques euros par mois, on peut prendre un hébergement mutualisé.
Les principaux hébergeurs proposent plusieurs niveaux d’hébergement mutualisé, selon le nombre de bases de données. En général, les différentes offres diffèrent aussi en espace disque, en trafic mensuel (mesuré en volume de données), en mémoire vive et en nombre de processus simultanés «permis». Concrètement, cela signifie que si on a un seul site qui draine pas mal de trafic, surtout si celui-ci est concentré à certains moments de la journée, alors mieux vaut prendre une offre mutualisée supérieure, même si on n’a que faire de 10 bases de données. Ceci dit, le prix d’une «grosse» offre mutualisée est proche de celui d’un hébergement «cloud» ou dédié, alors pourquoi ne pas passer à ce type d’offre ?
Avec un hébergement « cloud » ou « dédié », on passe à des capacités de stockage, de mémoire vive et de processus simultanés nettement plus intéressantes si on a un gros site à héberger ou un site consommant beaucoup de ressources. Ce type d’hébergement permet aussi de customiser véritablement l’environnement technique de WordPress. Par exemple en fixant la mémoire allouée à php, en rendant possibles des tâches cron et en ayant la possibilité de configurer la durée maximum allouée à certains processus.
Comment déterminer l’hébergement dont on a besoin ?
Si WordPress n’est pas nativement un outil qui demande beaucoup de ressources, les multiples possibilités qu’il offre, notamment avec les plugins et les templates de plus en plus puissants, peuvent nécessiter d’importantes ressources.
Quand par exemple on utilise Woocommerce pour avoir un site marchand, on a besoin d’une mémoire RAM qui n’est pas disponible dans les offres basiques.
Si on utilise le célèbre plugin Jetpack ou des plugins de statistiques, alors on a là aussi besoin de beaucoup de ressources de mémoires vives.
Certains plugins d’aide en back-office (pour déterminer les bons mots clés, aider au seo, rechercher automatiquement des images ou des citations), sont eux-aussi très consommateurs de ressources.
Par ailleurs, certains templates, qui ne sont plus de simples «designs» mais de véritables packages de fonctionnalités, nécessitent eux aussi de grosses ressources.
Enfin, si on veut que le site charge vite (élément déterminant dans l’appréciation de Google), mieux vaut avoir un hébergement assez puissant.
Afin d’estimer le besoin en ressources, il existe certains plugins comme PPP (Plugin Performance Profiler) qui permettent en quelques heures d’examen de déterminer les ressources nécessaires et les plugins qui en consomment le plus. On peut alors adapter les plugins ou l’hébergement.
Et les autres aspects de l’hébergement ?
Un hébergeur ne propose pas simplement de l’hébergement.
Outre l’installation facilitée de la plupart des CMS comme WordPress, il propose divers autres services comme des accès ftp, des certificats de sécurité, des systèmes de sauvegarde et des dispositifs de protection contre les attaques.
Des plugins de WordPress permettent eux-aussi ces services mais il est plus pratique des les avoir via l’hébergeur sans compter que cela permet d’alléger l’installation wordpress.
En ce qui concerne la sécurité, un hébergeur qui surveille les sites et permet d’éviter des attaques DDos ou des infections, tout en sauvegardant régulièrement votre site, est vraiment quelque chose d’important.
A vous donc de faire la part des services utiles des simples gadgets, dans ce que proposent les hébergeurs, en privilégiant aussi ceux dont l’interface est compréhensible facilement.